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  • 26/02/2015 20:12

    Je passe...

    Quand vous lirez ce petit mot, j’aurais terminé ma quatrième semaine de cours ! Déjà, le temps passe si vite. J’ai eu un entretien avec Scotti d’abord, puis Kara dans la journée. Ce sont mes deux profs, je vous en ai parlés souvent.

    Avec Kara, on a fait un petit bilan et surtout, sans le savoir, j’ai répété le même exercice que lors de mon deuxième jour. C’était au niveau de la compréhension. C’était simple : nous écoutions un texte (une conversation entre deux personnes) et sur ma feuille, il y avait des blancs que je devais combler avec évidemment ce que j’entendais, ou mieux, ce que je comprenais. Et aujourd’hui, nous avons refait ce même exercice un mois plus tard et Kara nous a ressorti à chacun le premier test !

    Nous avons tous pu mesurer nos progrès. Et moi le premier ! C’est vrai que l’on ne sait pas réellement où on en est chaque jour après les cours. Chez CSLI, les cycles sont de quatre semaines, aussi, dès lundi, je change de niveau, je suis vraiment content ! Cette petite évaluation fait du bien, elle laisse le moral intact. Avouez que pour celui qui a gagné l’Oscar “Best Energy” (très convoité ;), cela aurait été dommage de ne pas être encore plus énergique dans ce qui reste quand même ma priorité, car sûr que ça pourra me servir si d’aventure je rejoins Hollywood un jour, qui sait ?.

    J’ai reçu un petit diplôme qui signale que je peux changer de niveau. J’ai bien aimé ma conversation avec Kara, car je me suis souvenu de mon anecdote à Whistler lorsqu’une jeune vendeuse me répondit qu’elle ne parlait pas français en entendant ma question en anglais (sic). Je lui ai donc demandé :

    - Kara, est-ce que tu me comprends quand je parle ?

    - Bien sûr, me répondit-elle en argumentant sa réponse. “Tu as vite progressé, ton vocabulaire s’est enrichi, bla, bla,bla...

    J’insistais en lui expliquant que j’avais désormais le sentiment de mieux lire que parler. Je pensais bien sûr à mon accent “franchie”. Elle m’a rassuré :

    - J’entends ton accent français, mais tu sais, si on ne se connaissait pas je ne saurais pas forcement si tu es un Français de France ou de Québec.

    Donc, pensai-je, je suis en train de réussir un double exploit : parler le mieux possible l’anglais tout en chopant l’accent québécois ! Je ne m’attendais pas à ça… Et ça m’a fait sourire. Je pense qu’elle a voulu saluer mes efforts, mais comment lui expliquer que nous aussi, parfois on est surpris par l'accent de nos cousins. Je l’ai remerciée sincèrement. En sortant, je me suis aperçu que Kara rimait aussi avec Diva ;)

    Voici un petit aperçu de ma classe. Votre devoir sera de vous souvenir des prénoms de chacun… 


  • 25/02/2015 20:32

    And the winner is….

    Il est temps pour moi de vous rendre hommage, à vous tous qui me suivez sur ce blog, sur Facebook, et même qui sait un jour sur la lune, j’ai remporté l’Oscar CSLI “Best Energy” 2015 ! Je n’étais pas favori, je suis parti avec beaucoup de retard et j’ai eu affaire à un magnifique candidat du nom de Felipe ! Mais, au final, vous avez été plus nombreux à voter en ma faveur. Les comptes ont été arrêtés mardi à 16 h. J’ai devancé Felipe d’une dizaine de voix (185 vs 175). La cérémonie de la remise du trophée aura lieu vendredi 27 février à partir de 17 h. Puis direction boite de nuit ! Il y a un “dress code” à respecter !

    Aussi, je voulais vous faire partager le discours que j’ai écrit ; il y a une seule chose dont je suis sur à cette minute, c’est que vous allez lire ce texte jusqu’au bout ;)

    JE VOUS REMERCIE DU FOND DU COEUR  GUYS !

    Ladies and gentlemen, I would like to attract your attention because I want to thank to those who voted for me :” Cécile D. Romane D. Clara D. Christine F. Mateus T. Jonathan A. Nathalie I. Hazel U. Laurent L. Sooyeon C. Christian S. Christian R. Serge P. Malika L. Rémi J. Caroline B. David D. Céline M. Benoit S. Sophie G. Fred F. François L. Clément D. Stéphane D. André S. Gaillard M. Manou H. Aro S. Jacques B. Christophe R. Abdullah B. Cécile D. Alexandro C. Gilles L. Franck B. Romane D. Fabrice H. Felipe U. Clara D. François Q. Franck A. Nicolas B.

    Morgan B. Wilfried B. Mathieu D. Tom B. Veronique M. Florent P. Sylvie H. Kara L. Danielle S. Zenaide B. Loic D. Chrisyphe R. Martine T. Emmanuelle D. Muriel N. Cha D. ムヘネテ ッ Eva H. Jeanne L. Dizzy G. Takumi I. Self D. Janibe L. Francis K. Manou B. ラゲギ FC Les I. Hyeonshin J. Yamagushi J. Hussain J. Kei H. Eric B. Ayumi I. Enzo G. Ju Huyn S. Céline B. Hamish E. Sophie D. Maïlys C. Bstn R. Louise C. Elodie R. (Stehan E. Dominique B. Ruth L.)

    - قكلمسض ك Angelique A. Bob J. Ameqran J. Holly N. Barbara S. Stéphanie V. Brandy W. Maryse M. Anna N.

    Sandra C. ギヰジヂ Valerie D. Samantha P. Lola C. Marie-Amelie C. Sandra E. Corrine R. Hisham A. Ariane C. Toey T. Francois P. Odile P. Becca M. Michel K. ヱゲゼ Lauren Mc. Mathieu M. Shyla C. Kader M. « Hailey M. Kelsey H. Nicola A. Min Jung P. Adrianna P. Dilaraa E. Fabrice V ».

    Klarissa E. Sylvie R. Daniel B. Angelique M. Otago E. Nadia C. Syl V. Juliette F. Quentin M. Frédérique R. Valéry H. Pierre-Yves C Miki H. Christophe F. Jihye A. Christine (Fabrice) B. Ophélie B. Marie-Laure B. Olivia B. Nack T. Valerie (Olivier) B. CSLI S. Alex D. Firest M. Djesika NL.  Huyn Ju Y. Niels N. Viviana GV. Salocin D. Aurelie D. Ghalib A. Olivier D. Léa S. Martial R. Laurent M.

    Virginie G. Cécile GC. Lou M. Camille M. Yannick B. Manon B.

    Céline Ile F. Yohann E. Andy K. Ulysse T. Thomas V. Guy C. Virginie G. Caroline P. Bruno B. Henri-Xavier V. Léna G. Noémie V. Alain B. Juliette R. Peggy D. Frédéric R. Raphaël S. Paul C. Lisa C. Julie (Jean-Michel) D. Vincent D. Chrystelle B. Thylian D. Virgile C. Philippe D. David C. Fabienne T. Laurent B. Constance N. Loreen P. Vincent A. Virginie Mémé G. Neil R. Annick F. Lisa H. Juju C. 

    A tous ceux qui auraient, voulaient, pouvaient, oubliaient (de) voter également pour moi, je suis déjà heureux que vous ayez pensé à moi. 

    Amicalement vote !

  • 24/02/2015 20:08

    Quel festival !

    Au fond, je crois que j’ai de la chance ! Mon séjour de deux mois à Vancouver est coincé entre la Saint-Valentin et la Saint-Patrick (17 mars). Mais, il y a d’autres fêtes durant cette période, même celle du Nouvel An ! Vous allez me dire, mais, il est «ouf» ! Il a perdu la notion du calendrier, il ne sait plus à quel saint se vouer. ;)

    Je suis parfaitement lucide et, je vous le jure, je n’ai plus goûté le si délicieux Okanagan de Lawrence ; pourtant, j’ai passé mon dimanche à dire “Happy New Year” à tout le monde, et j’en ai reçu des tonnes en échanges.

    Bruno (mon Limogeaud vancouverite chauffeur de bus) m’a invité avec Alexandro à vivre un magnifique dimanche. J’aimerais vous raconter ce qu’est le Nouvel An chinois, à Vancouver comme dans tous les Chinatowns de la planète, et je le suppose aussi quand même un peu en Chine ! C’était vraiment chouette à voir, mais je fus extrêmement surpris en réalité par ce défilé. Je savais que les Chinois étaient très fort pour imiter, mais là, c’est le pompon.

    Vous allez comprendre : tout ce que j’ai aperçu ce dimanche matin existe bel et bien chez nous ! Je parle hors communauté chinoise, “of course”. En réalité, cette parade ressemble à s’y méprendre au carnaval de chez nous, au tour de France (sans les vélos), encore de chez nous et au défilé du 14 juillet, toujours de chez nous !

    Lorsque j’entrevis mon premier dragon à 11 heures pétantes pour le départ, je me disais que j’allais voir défiler tous les montres de la planète hormis bien sur le Dragon du drapeau gallois (à mon avis, il ne peut pas bouger), le montre du Loch Ness (à mon avis, il n’existe pas) et Elliot le Dragon (à mon avis, il est trop gentil). Ce fut le cas sur les premières troupes. Pour info, le dragon est composé de deux personnes. Celle qui est devant tient la tête et donne le rythme à la bête (j’adore) et celle qui est derrière fait les pattes arrières. Ce qui m’aida à penser qu’être ostéopathe à Vancouver doit être un bon job, car maintenir cette position durant des heures est un défi immense. Raphaël, Pascal, Rémi, et les autres guys: « laissez tomber les rugbymen, venez soigner les dragons, ils ont besoin de vous ! »

    Passés les lézards géants colorés, je ne m’attendais pas à observer la jeep Willis du “DDay” avec des héros canadiens à son bord, cheveux blancs, cols impeccables et médailles soigneusement alignées sur le blazer : respect ! Franchement, ça tranche d’avec les pétards, les masques, les gongs ou les costumes traditionnels chinois entrevus un peu plus haut.

    Après quelques fanfares de l’armée puis les nageurs sauveteurs de Vancouver s’ensuit la troupe de la Banque «X» ou de la corporation «Y». D’aucuns diraient qu’ils venaient comme un cheveu sur la soupe, moi, je préfère retenir qu’ils étaient égarés comme des brebis, ce qui finalement est plus logique pour l’année de la chèvre. La radio canadienne défila aussi, comme on ne les voit jamais, je pense que les gens ne les ont pas reconnus au contraire de CTV (chaine de télé) ou Bruno m’expliqua que la vedette était une ancienne présentatrice météo. À son passage, un jeune pigiste local essayait de faire son lancement sur le coté du cortège ! il a dû recommencer douze fois, car il sursautait à chaque pétard ; c’était franchement drôle, ça se déroulait devant mes yeux ! Tout en étant indemne, je crois qu’il aura vécu son Pearl Harbor ce dimanche. 

    Mais, ce n’est pas fini… Qu’entends-je au loin ? Oui, il me semble bien… Mais c’est possible, ça pour le Nouvel An chinois ? Un son de cornemuse débarque en même temps que les kilts ! Les Écossais défilent lors du Nouvel An chinois  ! Franchement, au loto sportif, la cote aurait été belle. Qui l’aurait cru ? Sans doute pas Alexandro qui aura vu en moins de 48 heures deux trucs énormes : la neige et une cornemuse ! Je ne pense pas qu’il savait que ça existait quand j’ai croisé son regard. On se serait cru un 14 juillet sur les Champs-Elysées.

    Tout au long du défilé, de jeunes enfants distribuaient des petits paquets rouges, un peu comme lorsque passe la caravane publicitaire du Tour de France où les spectateurs se font des politesses pour récupérer des “goodies”. Ici, les enfants remettent des enveloppes rouges à ceux qui tendent la main (dont la mienne). Il s’agit du traditionnel “Lai See”, censé porter bonheur à ceux qui le récoltent. Tout le monde en reçoit dans les entreprises au moment du Nouvel An. Il y a en général de l’argent, mais pour ce festival, seuls quelques plis contiennent des dollars, parait-il. La mienne, je l’ai récupérée au passage de la fanfare écossaise, je me suis empressé de l’ouvrir, espérant toucher à défaut d’un billet, une bonne dose de chance. Pas d’argent pour moi, mais je suis tombé sur deux flyers pubs et une très belle photo représentant une fleur appelée “cornouiller ». C’est un des emblèmes de la Colombie-Britannique.

    Je ne le savais pas, je l’ai appris un peu plus tard. Naturellement, je l’avais associé au son de la cornemuse, ce qui pour moi, ce jour-là était la plus jolie fleur d’Écosse !

     

     

  • 23/02/2015 20:18

    Un beau dimanche

    Un petit retour sur ce magnifique dimanche passé avec Bruno et Alexandro. Nous avons d’abord assisté à une partie du défilé du Nouvel An chinois, avant de prendre la voiture pour visiter Richmond, ville située au sud de Vancouver. C’est une ville de 175 000 habitants. Très agréable à vivre, on a dégusté un “fish and ships” avant de rejoindre Vancouver et un superbe Viewpoint !

    Voici le reste en image !


     

     

     

     

     

     

     

     

     

    c'était un peu avant le défilé du Nouvel An chinois, un peu plus et on pouvait participer ! Première

    Une ambulance digne de figurer dans les feuilletons genre Dallas. Urgence

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alexando avec un ami qu'il adore. Il n'est pas chinois, il est Hongkongais. Confusion  

    Juste après le dejeuner sur le port, pas sur que cette orque rejoingne la mer prochainement. Angoisse

    La montagne est si belle vue de Richmond, pourquoi irait-on à la ville ? Ferrat

     

     

     

     

     

     

    Bruno, le plus Canadien des Limogeauds brandit le drapeau sur le pont suspendu cCpilano. Funambule

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une des plus belles vues de la skyline dans North Vancouver avec le soleil qui se couche. Beauté

     

     

     

     

     

     

     

    Le soleil se couche pour laisser la place aux lumières de la ville. Orange

     

     

     

     

     

     

     

    Vue de très loin, on reconnait le Stanley Park juste devant le downton. Petit.

     

     

     

     

     

     

    Un petit détour par le Stanley park à la nuit tombée. Guirlande

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • 22/02/2015 19:17

    On connait (plus) la chanson !

    Vendredi 20 février 2015, nous étions à Whistler, mais je vous parlerai plus tard de la neige, de la sortie dans le bus scolaire, bla, blas, bla… Comme dirait Scotti ! Je brûle d’envie de vous raconter un petit moment de vie délicieux.

    La journée était pratiquement terminée ce vendredi, il me restait une petite heure à tuer dans Whistler Village, je flânais de boutique en boutique, juste pour voir, comme ça.

    J’en aperçus une qui me paraissait vraiment toute petite, je rentrais… C’était une boutique de fringues, tout ce qu’il y a de plus normal. Seule la taille exiguë la différenciait des autres. Elle était “big as a closet” (grande comme un placard), c’est une expression que j’ai retenue, car je sais maintenant qu’il faut aller dans le placard d’eau pour faire pipi, ici au Canada (Watercloset)

    Je rentrais donc et je me sentais aussi à l’aise qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Étant de Limoges, je mesure parfaitement la délicatesse que cela exige ainsi que l’attention que cela requiert pour ne pas tout renverser. Soudain, je stoppe mes pas ! Je reconnais une musique que j’adore, mais que je n’ai pas entendue depuis longtemps ! Je tends l’oreille soigneusement et me dirige tout droit vers la jeune vendeuse qui était en train de replier ce qu’un pachyderme précédent avait retourné.

    Très naturellement, je lui demande :

    - Do you known this song ? Tout en lui indiquant de la main les haut-parleurs.

    Elle me répond un truc incroyable… Je ne sais même pas si je dois l’écrire… Franchement, il me faut un gros mental pour surmonter ça, elle me rétorque :

    - I don’t speak french, can you speak english?

    Ouh… Je m’étrangle. Suis-je aussi “bad” que ça pour qu’une personne ne capte pas que j’utilise l’anglais ? Je me figure à Montmartre en train de dessiner, de tendre mon oeuvre aux passants et entendre un type me lancer : «monsieur, vous pourriez me faire un dessin (sic) ?» Imaginez la tête de ce «Michelangelo». Je vous l’avais dit que c’était un truc de ouf… Mais sans me démonter, car mon urgence n’était pas de lui faire un exposé, je me dirige vers la vendeuse, on va dire un peu plus mature. ELLE, elle m’avait compris ! Elle prête attention à la radio, mais elle ignore le titre. Comme le magasin n’était pas bien grand, les autres clients se sont rapprochés à l’écoute du tube et de l’énigme en question.

    Survient dans mon dos, une sorte de Crocodile Dundee, à la carrure de John Wayne et la tête de Robert Mitchum. Il me dit :

    - Je connais, c’est un truc ancien ! affirma-t-il !

    Moi, j’opinais du chef, confirmant sa pensée. J’ai entendu le mot “vintage”, mais j’ai eu du mal à comprendre ce qu’il racontait. Mais, je n’ai pas osé lui lâcher, “can you speak english, please?” Je ne vous fais pas un dessin !

    Et là, la lumière fût lorsqu’il massacra le nom de John Travolta avec un accent dont j’ignorais autant l’origine que l’existence même ! Les autres clients semblaient d’accord avec lui, la vendeuse en chef, aussi. Mais il fallait trouver l’interprète du tube. John Wayne dégaina son iPhone comme dans Fort Alamo ! ! J’avais eu la même idée, mais j’avais été trahi par le wifi…

    Sauf que pour le cow-boy, ça devrait le faire… Bon sang ! Il est éteint ; il faut le rallumer, ça va prendre des plombes et la chanson sera achevée ! C’est la panique maintenant dans le magasin, les quatre ou cinq clients jouent à “questions pour un champion” ou “Ford Boyard” lorsqu’on s’y met à plusieurs pour répondre aux indices. C’est finalement l’épouse de John Wayne qui appuie sur le champignon la première : “c’est Disco Inferno”, lança-t-elle ! La vendeuse se pressa de me l’écrire sur un post-it pour pas que je l’oublie !

    «Yesssss», fis-je soudain lorsque la mémoire (la lumière ?) me fut revenue. Et John Wayne de reprendre toujours avec la bouche déformée :

    - John Travolta in Saturday night fever ! Yeaaaah ! Voilà la chanson mythique qui voit John Travolta traverser la piste seul, sous les néons au rythme d’un son du diable. Ça dure 10 minutes, c’est la séquence que l’on a tous vue et revue ! Attention, ça n’est pas "Stayin’ Alive" des Bee Gees, celle-ci, même la jeune vendeuse doit la connaitre.

    À cet instant, il y eut un vrai moment de bonheur ; j’ai senti que tout le monde était content (pour moi) d’avoir trouvé le nom de ce tube ancien. Car la radio était déjà passée à autre chose. C’était vraiment drôle, pour un peu, John Wayne nous aurait écartés avec sa force éléphantesque, et aurait chorégraphié en live ! Il aurait été fier ce vendredi soir.

    Après échanges de larges sourires avec tous mes nouveaux amis musiciens, je me tournais vers ce cow-boy à qui il ne manquait que le chapeau. La soixantaine, des épaules énormes, le teint bronzé, la chemise entre ouverte, je luis dit :

    - Thanks “guys”, your’re my angel today, sure ! Il me regarde en s’esclaffant et me répond :

    - Normal Guys, I come from Los Angeles ! 

    Si voulez vous régaler, et retrouvez votre jeunesse, il n'y a plus qu'à cliquer ;) 

  • 20/02/2015 21:12

    Les anneaux de Whistler

    J’ai atteint le sommet de la station de ski, la preuve en image ! Je suis arrivé sous les anneaux olympiques de Vancouver. Whistler qui a accueilli une partie des JO 2010 est le plus grand domaine skiable en Amérique. On vient de Toronto ou de Los Angeles pour skier. Il y a deux montagnes bien distinctes : la Whistler Moutain (altitude : 2182 m) et le Blackcomb Peak (altitude : 2440 m). Les montagnes se rencontrent grâce à un très long téléphérique. La vue est sublime par beau temps c’est la chance que j’ai eue en empruntant le « Peak to Peak » ! Très belle ambiance dans ce domaine skiable et environnement magnifique. Seuls les ours manquaient à l’appel pour cause d’hibernation. Les skieurs ne craignent qu’une seule chose à Whistler : croiser un ourson ! Cela veut dire que la mère n’est pas loin et qu’elle est très dangereuse des qu'il s’agit de défendre sa progéniture.

    Le reste en photo...

    Nous sommes officiellement à la station de Whistler.

    La première photo avec le drapeau canadien au sommet des pistes...

    ... où l'on trouve également le symbole des Jeux olympiques

    Quelques nuages, mais à peine pour cacher le soleil !

    Vue du premier sommet de Whistler, Whistler Moutain

    Pour rejoindre l'autre sommet distant de 3 024 m, il faut emprunter la Gondola. Nous sommes à 423 mètres de haut.

    Whistler est la station qui offre les plus belles pentes du monde selon Ski Magazine.

    Toutes les pistes étaient ouvertes avec ce superbe soleil.

    Vue du téléphérique à plus de 400 m de haut, la rivière croise une piste pour rejoindre Whistler Village.

    Une autre piste longe cette même rivière...

  • 19/02/2015 20:34

    C'est ma première surprise party

    “C’est en surplombant le fameux port de Vancouver que j’eusse entendu soudain une mélodie qui me fit vibrer en pensant à l’oeuvre de Véronique Sanson ; l’émotion que j’eusse ressentie eut alors raison de mon imagination ; mon corps, ma tête, mon âme restèrent prostrés devant cette vision éternelle !”

    Stop ! Stop… Je rembobine…  Je vais la refaire façon chercheur d’or ou chasseur de caribous. Je me suis quelque peu perdu dans mes pensées ! J’ai eu un petit instant d’égarement lorsque je me suis retrouvé chez Lori et Lawrence, vous vous souvenez, il s’agissait de cette mystérieuse invitation pour un “diner” mercredi soir. Et bien, après avoir traversé le downton, limite en sprintant (je crois que j’ai battu le record), je suis arrivé tout essoufflé au domicile de mon kiwi préféré. Pourquoi ai-je couru ? Je vous laisse le choix entre deux raisons (valables, mais peut être une plus que l’autre).

    1 – J’ai dû aller à la pharmacie dans le quartier et j’ai eu du mal à trouver.

    2 – Nous avions rendez-vous à “fifteen” et non pas “fifty” à la pendule de l’école. Chez Lori et Lawrence, je suis donc arrivé avec 35 minutes de retard, ce qui devrait vous mettre sur la voie quand à la raison de mon retard. En plus, je n’ai pas déniché de médicaments à la pharmacie pour ne pas confondre les mots…

    Bref, me voilà (très) attendu, car je suis le dernier. En effet, je n’étais pas VIP+ Guest, nous étions une petite quinzaine d’étudiants présents à cette surprise-party. J’avais quand même une interrogation qui me tenaillait : qui m’a invité et pourquoi ?

    Qui ? J’ai su rapidement qui était Lori et Lawrence : ce sont les «owner» de CSLI, autrement dit, ce sont les propriétaires, “the big boss” ! Ils habitent au fond du downton, tout proche du port, ils sont au 38e étage ce qui fait vraiment de l’effet lorsqu’on admire l’horizon. La vue est splendide comme je l’ai “poétisée” au début de blog. J’ai eu de la chance, grâce à mes (vieilles) bonnes jambes, j’ai pu assister au coucher du soleil : sublime…

    Pourquoi ? Aucune réponse plausible au premier ravitaillement. Lawrence était persuadé que j’aimais le vin (je ne sais pas comment il a fait pour deviner), il me fit goûter un rouge provenant de la région d’Okanagan Valley, c’est au sud de la Colombie-Britannique. Principales caractéristiques : la région est sèche et ensoleillée, donc on n’est pas loin au niveau du goût d’un bon Gaillac de chez nous. Lawrence me parlait de cette région pendant que moi je reculais avec une remarquable discrétion, car j’avais repéré le plateau de fromages ! Yeaaahh : ça fait un mois que je n’ai pas senti l’odeur du fromage et ça me manque… Sauf, qu’il faut batailler, car Janny, un jeune saoudien est en train  de scruter le bleu d’Auvergne. Intrigué, il me demande “ce que c’est ce truc ?”.

    • C’est du fromage français, ça s’appelle du bleu d’Auvergne.

    Je ne sais toujours pas si ma traduction anglaise lui a apporté une info supplémentaire, toujours est-il qu’il a reculé devant l’Auvergne’s blue. Et je me suis jeté dessus. Yeah !

    Soudain, quelqu’un me tape sur l’épaule : “Hey guy”… Je me retourne, “m… c’était Iva”. Que fait elle ici pensais-je ausitôt ? Sûr qu’elle me surveille, je dois être en sursis ! Je vais choper un carton, car j’avoue, j’ai parlé français avec Mathieu, un jeune marseillais de 20 ans que je ne connaissais pas. Il est à Vancouver depuis 5 mois. Il a un très bon anglais, c’était un plaisir de partager avec lui… “Mais je te jure Iva, on n’a pas dit trop de choses en Français…, même pas de gros mots”. Elle sourit, me regarda, et me dit, “je vais en France en mai prochain, je retourne à Paris”. En français dans le texte s’il vous plait. Eh oui, Iva a vécu deux années à Paris et elle en garde un très exc souvenir. Alors, comme nous étions “off”, nous avons échangé quelques mots et quelques expressions. Elle m’a sorti quand même un chouette “qu’est-ce qui se passe dans l’espace”, pas mal… Et comme Lawrence tenait absolument (dans l’ordre) : 1 – que je finisse la bouteille de Okanagan, 2 – que je ne rentre pas chez moi en ligne droite, il m’a donc rempli le verre, ce qui m’amena à lâcher (crier) un (très approprié) “à la tienne Étienne”. Iva se souvenait du prénom, elle connaissait aussi l’expression “à la tienne”, mais personne n’avait semble-t-il pensé à lui dire que l’association dans l’autre sens était sonnante pour elle, trébuchante désormais pour moi à cet instant de la soirée.

    C’est précisément lorsque ma tête ne résonnait plus que par des mots inconnus dans toutes les langues, que j’ai eu ma réponse : pourquoi ?

    Lawrence, le “All White”,  - il adore le foot et les foot-kiwis jouent en blanc - tape dans son verre pour faire “silence dans l’assistance” (tiens, c’est une expression que je vais refiler à Iva, ça va lui plaire). Seul Alexandro continuer à danser au rythme d’une samba jouée seulement dans tête. Il s’immobilisa soudain.

    Lawrence repris : “vous devez-vous demander pourquoi vous êtes présents ce soir, pourquoi seulement quinze personnes ?” (pourquoi tu ne me ressers pas du vin ? pensais-je).

    Sans s’interrompre, il poursuivit : “Lori et moi, avons des critères pour notre école, et vous êtes les élèves qui avaient réussi le mieux votre intégration au cours ce mois-ci !”

    P… Lawrence, t’aurais dû être mon prof à l’école, je t’aurais suivi au bout du monde, ça tombe bien, tu y habitais ! Il reprit en énumérant les qualités requises pour ce genre de compliment (respect, horaires, attention, échanges, participation, etc.)

    Je dois admettre que c’était une belle attention, excellente pour la confiance. Ça m’a fait plaisir, je crois qu’Alexandro aussi était ému, car il avait éteint sa playlist et ne chantait plus l’hymne national du Brésil. Iva était à mes côtés, j’eusse envie de lui dire “c’est cool Raoul”, mais comme elle m’avait permis quelques mots de Français, je lui ai livré un respectueux : “Iva la Diva !

    Mais elle connaissait déjà ;)

  • 17/02/2015 20:41

    Un petit bristol

    Aujourd’hui, j’ai reçu une invitation pour un diner chez Lori et Lawrence… Oui, oui, c’est bien un couple ! C’est un peu Laurent chez nous, mais c’est mieux Laurence, non ?

    Lori travaille chez CSLI ; elle m’a intercepté ce matin lorsque je me rendais directement sans passer par la case “coffee” dans ma salle de cours. Je n’étais pas en retard, je voulais juste terminer mon “homework” de la veille. Bref, elle m’a glissé ce petit bristol ! Sympa comme tout, nous serons quelques étudiants sélectionnés sur je ne sais quels critères. Ils ne peuvent pas quand même inviter tous les “guys”, on est environ 200, je le rappelle. 

    En fait, j’ai une petite idée du critère en ce qui me concerne, vendredi après mon cours et juste avant que l’école ne ferme pour le week-end, un “guy” m’a abordé. Iva lui avait dit que j’aimais le rugby, il s’est présenté à moi, c'était un Néo-Zélandais. Nous avons immédiatement évoqué la coupe du monde 2011. J’ai vite compris qu’il tremblait encore lorsque Thierry Dusautoir marquait l’essai (de l'espoir) à l’Eden Park d’Auckand. Il y était ! Il m’a dit que les 20 dernières minutes étaient intenables. C’est son plus beau souvenir de rugby. Il a bien retenu le nom du capitaine des bleus, il l’appelle «doufoutoir». J’ai bien aimé cette traduction avec l’accent de l’éleveur de moutons du pays du long nuage blanc. Il est du sud de l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande, il est d’Otago (Gégé, si tu nous lis, c’est un good guy…)

    J’ai passé trente bonnes minutes à revisiter les derniers France-Nouvelle-Zélande. Finalement, il convient que la France, en coupe du monde, Y'Haka éviter…

    Je me suis souvenu de son prénom, il s’appelle Lawrence !

    Après les cours, en général, je file direct dans le downton, c’est entendu, tout le monde le sait, je vais bosser durant une heure à mon bureau du Starbucks. C’est quand même dingue quand j’y pense, il y a plus de coffee shop ici que d’églises chez nous. Eh bien, je ne suis même pas allé voir dans un autre coffee, en dehors du Wavecoffee le premier jour. Celui-ci était sympa, mais une connexion wi-fi minable m’a de nouveau précipité dans les bras du Starbucks. Aujourd’hui, j’ai même rechargé ma carte pour 20$.

    Ce qu’il y a de drôle désormais en centre-ville comme en dirait à Brive, c’est que d’autres élèves font comme moi, aussi, je passe un peu de temps à saluer de loin, des connaissances. Je croise mes ami(e)s japonais, je tombe (souvent) sur Jonathan. Je reconnais d’autres élèves. Et devinez quoi ? On se lance des «Hey Guys !» C’est vraiment devenu un tic du langage.

    On le fait aussi chez nous, P….

  • 16/02/2015 19:21

    Pas comme un lundi

    Ce qu’il y a de bien chez CSLI, c’est que l’expression “ça va comme un lundi” ne tient pas. En effet, le premier jour de la semaine est dédié aux nouveaux arrivants, comme moi, il y a 15 jours. Présentation de l’école, test du niveau, etc. D'après vous, que font les autres  élèves ? Ils scrutent les petits bleus, pardi ! On l’a tous fait à l’école. Un sentiment de supériorité t’envahit lorsque tu vois à quelle sauce vont être mangés les p’tits nouveaux ! Et dire que je suis passé par là…

    J’aime beaucoup aussi le “what did you do this week-end?” commun à tout début de consersation. Les uns sont allés visiter Victoria sur l’ile de Vancouver, au passage, Victoria ville de 78 000 habitants est la capitale provinciale de la Colombie-Britannique. Ce n’est pas  Vancouver. "Eh guys", on devrait jumeler Victoria et Tulle, ils ont des points communs ! ;) D’autres sont montés à Whistler, la station de ski des JO de 2010. C’est à environ une heure de Vancouver. D’autres sont restés « relax » et d’autres ont fait d’autres choses, je n’ai pas pu tout répertorier… Mais, personne, semble-t-il, n’est allé à UBC ce week-end ! Pas grave, le soleil m’a accompagné toute la journée, je comprends à présent pourquoi les Egyptiens ou les Incas l'adoraient, moi, je le vénère !

    Je commence vraiment à prendre mes marques ; je n’ai pas négligé de « checker » mon "Friday free". J’ai choisi la visite à Whistler, mais pour l’instant, elle est full, j’attends un désistement ! Il y a environ 80 élèves présents, c’est possible qu’il y en ait un qui renonce. De toute façon, ce sera pour le vendredi suivant. Sinon, j’ai quand même fait ma petite gaffe : j’ai oublié qu’il y avait des tests de 8 h à 9 h, aussi, je suis rentré sans ménagement dans la salle de cours pour poser mon sac… Aie ! Pris par la patrouille dénommée Iva ! Le doigt en croix sur la bouche, elle m’invite soigneusement à revenir un peu plus tard. Finalement, elle est cool Iva, il y a une dizaine de jours, je serais passé à coup sûr en commission de discipline. J’aurai même peut-être écopé de deux mois de suspensions. Avouez que cela aurait dommage pour moi !

    Hier en rentrant de ma balade du dimanche, je me suis arrêté dans  un grand magasin (personne ne se pose ici la question s’il faut travailler ou pas le dimanche, c’est à priori un jour comme les autres), il y avait plein de petits trucs sympas à acheter. Sauf, qu’aucun ne portait de prix, donc fort, logiquement ET vous auriez fait la même chose à ma place, je suis allé voir le "guy" (j’essaie toujours de prendre celui qui a une bonne tête au cas ou mon accent me trahirait). Je continue donc LOGIQUEMENT, je lui demande combien ça coûte en lui montrant les deux ou trois trucs que je souhaitais acheter. Et là, il me dévisage, un peu comme si je lui avais demandé de traverser le désert à cloche-pied. Et même à reculons, tant son regard paraissait dubitatif. Je me retourne à gauche puis à droite au cas où il aurait vu un personnage portant le masque de Scream dans mon dos avec un poignard, ce qui expliquerait sa paralysie momentanée. Eh bien non ! Rien de tout ça, pas de «serial killer», pas d’asile psychiatrique, non, tout était dans l’enseigne du magasin : «Dollar Tree». Le concept est que chaque article est vendu 1$... « Ben je ne savais pas guy ! Sorry », mais je suis content, car ce n’est vraiment pas cher !

    Pour moi, Dollar Tree, c’est quand même un nom en bois !

    Je sympathise vraiment avec Alexandro, c’est un « P… de good guys ». J’aime bien être avec lui. Il me parle de son Brésil qui est différent des autres brésiliens présents (la plupart viennent du sud, Sao Paulo, Santos, etc.), car lui il est d’Amazonie, près de Manaus. Il me raconte et ça me plait. En ce qui concerne son anglais, il est bien meilleur que le mieux aussi j’ai l’impression qu’il est ma locomotive et ça m’aide vraiment. Aujourd’hui, nous étions au Starbucks, oui, je sais c’est mon siège officiel ici à Vancouver. Il m’a dit que je m’améliorais (j’ai compris ;). Cette petite phrase fut importante pour moi, ça m’a donné envie d’être encore meilleur et d’en faire davantage. "Obrigado" Alexandro. Mark notre prof d’aujourd’hui était excellent (Kara faisait passer des examens). C’était moins scolaire et plus dans la compréhension avec des petits trucs à retenir afin de mieux comprendre les conversations. Cela m'a plu, c’était aussi une leçon intéressante pour moi.

    Enfin, on n’a pas totalement résolu le problème du bus avec Alexandro. Le 49 et le 41  sont blindés tous les matins et ça commence à nous énerver. On arrive juste à l’heure en cours alors que l’on prend beaucoup de temps. Bref, on a décidé de changer de bus. Chez Benita, on se trouve au centre de notre troisième ligne (de bus), elle se nomme (très logiquement) la 8 ! On va la tester, celle-ci doit nous mener directement à l’école.

    Parfois, on ne peut échapper à son destin ;)

     

  • 15/02/2015 19:53

    J’ai voulu voir la mer...

    « Hey Guys, how are you doing ? », Moi, pas trop mal, merci ! Hier, j’ai visité l’université de Vancouver, UBC (University British Colombia). Je me suis RE-GA-LE ! j’adore aller sur les campus, il y a pleins de choses à découvrir, tu croises toujours quelqu’un, etc.

    Nous étions samedi, et comme on peut l’imaginer, il y a peu de monde en ce jour de week-end. Le premier «guy» que j’ai rencontré s’appelle Joao, jeune de corps et d’esprit, malgré ses 55 ans, Joao tient chaque jour le « shop of university UBC ». Il y a toute la panoplie de l’étudiant UBC avec  des sweats, des t-shirts, des hoodies (vestes à capuches) à l’effigie d’UBC ou des Thumberbird de Vancouver ! Près de 20 000 personnes se croisent chaque jour sur cet immense campus ! Pour en faire le tour, tout y passe : rollers, skate-board, minibus, et surtout le vélo.  Les parkings en sont remplis. C’est ni plus ni moins une ville dans la ville. Tiens au hasard, imaginez Cahors (23 000 habitants) où il n’y aurait que des étudiants, le cousin, la grand-mère, l’oncle, etc. À UBC, il y a un hôpital, une station d’épuration ou se trouve l’école d’ingénierie, une école de journalisme, une étude des sciences politiques, un espace dédié à la littérature chinoise, des dentistes, des basketteurs(es), des hockeyeurs, des danseurs, etc. Et encore ce ne sont que quelques bâtiments que j’ai pu identifier. Tous les jobs sont enseignés ici . UBC rivalise avec Toronto au Canada, ainsi que les illustres universités américaines.

    Les Thunderbird (littéralement, des oiseaux tonnerre) sont le symbole des équipes de UBC. J’ai mis du temps à comprendre la traduction, en fait, il s’agit d’un oiseau légendaire qui produit le tonnerre , les éclairs et la pluie selon la croyance populaire de plusieurs peuples indiens d'Amérique du Nord.

    Il y a de multiples équipes hommes et femmes (hockey, basket, football, rugby), elles participent toutes aux différents championnats universitaires. Tiens, au passage, on les surnomme les « T-Birds », légende pour tous ceux qui comme moi ont découvert les campus « made in US » avec « the famous film, Grease ». Eh, oui, Dany Zucko, alias John Travolta était le chef de bande des « T-Birds ». Au passage, ce film mondialement connu a pour titre au Québec« brillantine »  !

    Accompagné d’un rare soleil, j’ai pu apprécier la situation géographique de ce campus, qui est à l’ouest de la ville de Vancouver. L’université a été créée en même temps que la ville, aussi, il n’a pas été difficile de trouver un bel endroit, car la place est sublime : au bord de l’océan pacifique s’il vous plait ! Il était évident que j’irais voir la mer. Avec le soleil qui brille, le soleil qui se couche, ouf, je suis bien sur la terre, je ne suis pas sur une autre planète où «les chats et les chiens tombent» en permanence. Ce week-end, il ne pleuvra pas !

    J'ai voulu voir la mer et j’ai vu la mer… Sauf que pour y arriver, j’ai dû emprunter le « trail 6 », c’est-à-dire un chemin en escalier avec un dénivelé proche des 25 % ! Une falaise en somme. Pour descendre, pas de souci, surtout que j’étais accompagné d’une Belge avec qui j’ai fait la conversation. Non, c’est au retour que ça s’est compliqué grave ! Environ 2 km à remonter, toujours avec ses 25 %. Je ne sais pas pourquoi, mais dès que je vois des escaliers, je fonce tête baissée, avec l’envie de doubler tous ceux qui me devancent. Donc, j’emballe le moteur, à fond ! Sauf qu’au bout de 100 mètres… Ouh là, je me suis dit « ça va être long ! » Et plus personne pour faire la causette, de toute façon ce n’était pas possible. Pas possible non plus de m’arrêter, je me suis lancé le défi de monter à fond sans m’arrêter : je ne vais pas m’échapper à Vancouver, non ?

    Bref, à fond la gomme, une suée de dingue, un cœur à 160… J’en ai c… ! Mais j’y suis arrivé, yeahhhhh ! J’ai vaincu la falaise, mais entre malaise et balèze, ça s’est joué à rien.

    Après une demi-heure de récupération, j’ai pris le temps de d'admirer ce « trail 6 ». Je l’ai directement fait rentrer au panthéon des escalades prestigieuses que j’ai pu aborder dans le monde. Cette randonnée navigue entre la pyramide de Teotihuacan à Mexico, le Machu Picchu (Cécile, Clara et Romane, si vous me lisez, bisous) et les 999 marches en Grèce de la forteresse de Palamède proche de Nafplio. La tour Eiffel ? Un truc d’enfant à côté !

    À part ça, j’ai parlé avec pas mal de personnes, j’ai rencontré Robb, portier à l’Area T-Bird, car il y avait un concert hier soir. Il adore le hard rock, je lui ai dit :

    - Je connais le groupe Nickelback, mon album préféré est « The Long Road ».

    À ma grande surprise, il se mit à chanter le titre phare, en une seconde, il avait oublié qu’il était portier ! Il avait un peu la voie de Kurt Cobain (Nirvana était d’Aberdeen, proche de Seattle)… Le pire, c’est qu’il chantait très bien. ! A la fin il m’a laissé sa carte, il chante dans la semaine à Vancouver dans un Pub !

    Puis, j’ai repris mon bus.

    Je suis monté dans le N°33 sans trop savoir si c’était le bon, j’ai demandé au chauffeur mon chemin, c’était ok. J’ai passé une demi-heure savoureuse avec lui, il avait envie de parler, il m’a raconté plein de trucs, en parlant doucement afin que je comprenne bien. Il a pilé deux fois pour faire descendre des gens et on a manqué un arrêt ! Il s’appelle John, sa grand-mère est de Cape Town en Afrique du Sud, il adore le rugby, la langue française, et aussi les gens. Je lui ai dit que j’allais le présenter à Mohican, qu’il s’entendrait bien tous les deux, c’est sûr !

    Mais, il doit sûrement le connaître…

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Hey guys,

Vendredi 27 février 2015 a eu lieu la cérémonie des Oscars CSLI. Sur plus de deux cents élèves, j’ai été nominé dans la catégorie : “Best energy” ! Il y avait cinq nominés et comme partout, il n’y avait qu’un seul gagnant. Je représentais la France et Brive bien sûr. J’étais en compétition avec Felipe (Brésil), Fahad (Arabie saoudite), Riko (Japon) et Victor (Espagne), ce sont tous des “goods guys” mais grâce à vous – vous avez été plus de 200 à voter pour moi sur Facebook – j’ai décroché ce fameux trophée ! Yeaahhh !

Mille mercis à vous tous pour votre soutien total ! 

 

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